Quelques chiffres
- Il y a 141.500 personnes Sans Domicile Fixe en France en 2012 (Source Insee 2012)
- 111.500 adultes et 30.000 enfants
- c’est 50% de plus par rapport à 2002
- 40% des personnes sans-domicile sont des femmes (Source Insee 2012)
- 24 % des sans-domicile adultes francophones travaillent (Source Insee 2014)
- Un sans-abri sur deux ayant sollicité le 115 pour obtenir un hébergement est resté sans solution en novembre 2015. Source : baromètre 115 de décembre 2015 de la FNARS (Fédération nationale des associations de réinsertion sociale)
- Le revenu de solidarité active (RSA) est le principal revenu déclaré des SDF (perçu par 30 % d’entre eux) devant les revenus du travail (25 %), les allocations chômage (8 %), l’allocation adulte handicapé (7 %) et autres.
- 14 % des adultes sans-domicile francophones ont fait des études supérieures et 10 % en sont sortis diplômés.
Les clichés sur les personnes SDF : qu’en est-il ?
Les clichés les plus répandus sur les personnes SDF :
- « C’est leur choix »
- Alcoolisme
- Fainéantise
- Mendicité
- Les maladies mentales
- Le détournement de l’aide
[Aller plus loin]
On vous a donné la parole : regardez notre micro-trottoir sur l’image que nous pouvons avoir des personnes sans-abri.
Cette vidéo de la chaîne Youtube « Point de vue social » démystifie aussi la réalité des personnes SDF.Lire absolument « En finir avec les idées fausses sur les pauvres et la pauvreté » par Jean-Christophe Sarrot de l’association ATD-Quart Monde
Le quotidien à la rue
Vivre dans la rue au quotidien, c’est :
- La violence et la peur permanente
- Le manque d’intimité
- La fatigue (il faut marcher beaucoup, dormir peu)
- La solitude / la rupture familiale
- Le 115 (80% des appels n’aboutissent pas) et les centres d’hébergement
Pour aller plus loin :
[Aller plus loin]
Lire « Mes années barbares » d’Anne Lorient, aux éditions La Martinière. Elle raconte son quotidien pendant les 15 années qu’elle a passé à la rue : la peur, les viols, la solitude… Relire son interview ici
Comprendre le processus de désocialisation progressive
- Plus on passe de temps à la rue, plus il est difficile d’en sortir
- Il y a souvent une perte du regard sur soi
- La dépression & l’anxiété sont des maladies très fréquentes dans la rue
- Jusqu’au déni de son corps et de ses besoins
[Aller plus loin] Lire « la souffrance psychique des sans-abri » du Professeur Alain Mercuel aux éditions Odile Jacob
Pour aller à la deuxième étape, cliquez ici: 2/ Se convaincre d’agir
[…] 1/ Connaître le monde de la rue et faire évoluer ses préjugés […]